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Purge Twitter: plusieurs vedettes québécoises écopent
Les personnalités québécoises n’ont pas été épargnées par la récente purge imposée par Twitter. À l’instar de Katy Perry et Justin Bieber, Guy A. Lepage et Georges Laraque ont perdu des fidèles depuis que le réseau social a choisi de ne plus tenir compte de millions de comptes douteux dans le calcul du nombre d’abonnés.
C’est avec l’objectif de renforcer la confiance du public dans les chiffres qu’elle présente, notamment en ce qui concerne le nombre d’abonnés à ses différents comptes, que l’entreprise a entrepris ce grand ménage, jeudi dernier.
« Au fil des ans, nous avons verrouillé des comptes lorsque nous avons détecté des changements soudains dans le comportement de ces derniers », peut-on lire dans un article publié sur le blogue de Twitter, à la veille de la purge.
« Dans ces situations, nous communiquons avec les propriétaires des comptes et, à moins qu’ils ne valident leur compte ou modifient leur mot de passe, nous les verrouillons sans possibilité de connexion. Cette semaine, nous allons soustraire ces profils verrouillés du décompte de vos abonnés », y est-il précisé.
Impact
Alors que pour la plupart de ses utilisateurs, la perte d’abonnés est estimée à quatre ou moins, il en est autrement pour les comptes suivis par un plus grand nombre de personnes.
La chanteuse Katy Perry, par exemple, a perdu 2,8 millions d’abonnés. Elle est aujourd’hui suivie par 107 millions de personnes. Justin Bieber, quant à lui, en a perdu 2,7 millions, ramenant ainsi le compteur à 104 millions de fidèles.
Guy A. Lepage, la personnalité la plus populaire selon les données recensées par l’animateur web et gestionnaire de communauté Martin Rego, en mai dernier, a vu son nombre d’abonnés passer de 452 700 à 438 000. Voilà qui représente une baisse de 3,2 %.
Effet positif
Malgré tout, ce grand nettoyage pourrait avoir des effets positifs, selon Éloïse Sauvé. La présidente de Spritz, une agence spécialisée en réseaux sociaux et en marketing numérique, estime qu’il s’agit là d’un « bon débarras ».
« La plupart des gens consomment les réseaux sociaux dans leur fil d’actualité et ce qu’ils y voient, ce n’est pas un hasard, c’est le fruit d’un algorithme basé sur des dizaines de milliers de variables, dont l’engagement de ta communauté », a-t-elle expliqué au Journal.
« Plus les fans vont réagir à ta publication, plus l’algorithme va te présenter comme un compte pertinent. Les faux comptes, c’est donc extrêmement mauvais, puisqu’ils n’engagent pas C’est plus un bon débarras qu’autre chose. »
Source: Vanessa Guimond
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